CHÉRI, FAUT QU'ON PARLE

RÉSUMÉ :

Alex et Julie, est un couple fou amoureux mais Julie rêve d'un enfant. Or pour l'instant, l'enfant, c'est Alex, un grand gamin de 30 ans pas pressé d'assumer un rôle de père.

 

Comment Alex et Julie arriveront-ils à régler leurs problèmes ?

Qu'il est difficile aujourd'hui de vivre en couple !

Venez découvrir les tribulations de ce duo pas comme les autres dans lequel chacun se reconnaîtra. Traité avec tendresse et subtilité, cette comédie fraîche et moderne saura vous attendrir et vous faire rire aux éclats. 

 

CRITIQUE :

Dans Chéri, faut qu'on parle, on retrouve le schéma classique Homme/Femme, avec les travers typiques de l'un et de l'autre, les petits défauts de chacun etc.

 

On reconnaitra un mec footeux (même si on se fout du foot dans la vraie vie) et la midinette qui veut sortir et voir des films à l'eau de rose (des films de filles quoi). D'ailleurs, vous noterez que le titre est conjugué au masculin (il n'y a pas de E à "Chéri"), ce qui veut dire que l'interjection qui sert de titre est prononcée par la fille... ce qui augure des scènes conjuguales digne de ce nom ! Oui, en règle générale, quand une fille nous dit cette phrase, ce n'est pas pour nous annoncer qu'elle accepte que nous, les hommes, allions passer toute la nuit à jouer à la console avec les potes, mais plutôt qu'il faut faire le point... Aïe !

 

Et effectivement, dans cette pièce, le point est partout : sur le couple, sur les i, sur la table, d'interrogation, d'exclamation et même avec sa virgule !

Et là encore, tout y passe : les jeux vidéos, les ami(e)s, la voiture, les goûts, les tâches ménagères, le physique... sont des sujets parmi tant d'autres abordés dans cette pièce.

Mais, le gros avantage du texte, c'est qu'il est égalitaire. En somme, chacun en prend pour son grade ! Et c'est tant mieux ! Il y a des répliques qui fusent et qui font mouche, on tape là où ça fait mal et on imagine le même couple 10 ans après... et la monotonie livrée avec.

 

Et nous, spectateurs d'un soir et d'un couple qui s'envoie au visage ses 4 vérités comme des tartes à la crème dans un film de Buster Keaton, nous sommes là, assis sur nos bancs à les regarder s'entre-tuer...

Et ça nous fait marrer ! Et oui, ça nous fait rire ! Le malheur de l'amour nous provoque des haussements d'épaules et les zygomatiques qui montent jusqu'aux oreilles !

Pourquoi ? tout simplement parce qu'on s'y reconnait. Et en plus, c'est très bien joué, très bien rythmé, avec un mélange de style classique (avec le 4eme mur) et de stand-up (sans le 4eme mur).

 

Alors on se laisse aller à un voyeurisme plaisant et voulu, assumé et renouvelé, sur ce couple qui s'aime mais qui ne veut pas se l'avouer, qui ne peut vivre l'un sans l'autre mais uniquement à travers des pics et des vacheries bien assénées ! Mais ne dit-on pas "l'amour vache" ? "Et qui aime bien chatie bien" ?

 

Donc voilà, un moment très agréable, où on se prend à rigoler du quotidien et où on passe un très bon moment. Pas de temps mort, de la pêche, et une histoire qui évolue (enfin !!!! contrairement à d'autres pièces). Pas étonnant que cette pièce dure depuis aussi longtemps.

A voir !

 

Mention spéciale aux 2 comédiens que j'ai vu sur scène ! Excellents, bravo à vous deux ;-)

3 étoiles

 

 

 

 

 

Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le 4eme mur... ben recherchez sur internet ! lol ;-)

 

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