SNOWPIERCER

RÉSUMÉ :

2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter.

 

CRITIQUE :

Et oui, vous pouvez remarquer que je ne vois pas que des films d'auteurs qui posent des questions existentielles sur l'existence humaine... Y a aussi ça, Snowpiercer, ou le Transperce-neige en français.

 

Alors, je ne tomberai pas dans le cliché de dire que ce film a l'air nul, et qu'il l'est ! Non, je vais essayer d'aller un peu plus loin... Ce film n'est pas nul (pour que je dise qu'un film est nul et qu'il gagne 0 étoile sur mon blog, faut quand même le faire). Je dirai qu'on se sent dans ce film comme les personnages dans le train, c'est-à-dire "étriqués"... Voilà, on manque de place, d'espace. Alors c'est peut être l'effet voulu et recherché - et dans ce cas, ça fonctionne - mais selon moi pas dans le bon sens du terme.

 

En fait, l'atmosphère claustrophobique fonctionne assez bien mais c'est l'action et l'histoire qui restent enfermées et qui ont du mal à sortir des rails imposées (en même temps, pour un train, c'est normal). Alors pendant 1h30, c'est la révolte des pauvres contre le système, des crève-la-faim contre les riches etc. Donc c'est du vu, revu et rerevu 100 fois.

 

Là où le scenario veut faire dans l'original - et admettons-le, pourquoi pas ! - c'est l'idée du train qui symbolise la société et de l'air glaciaire qui les empêche de sortir... Bon, why not !

Mais là encore, plus le film avance, plus on devine la fin : Vous vous doutez bien qu'un train qui fait le tour du monde sans jamais s'arrêter, au bout d'un moment, on tourne en rond...  Et d'ailleurs, s'il passe sur tous les continents, il fait comment pour aller de l'Europe en Amerique ? c'est un train, pas un sous-marin. Ce n'est pas dit dans le film, bref passons.

 

Alors, on tombe dans les pensées des révoltés sur la philosophie de la vie, entrecoupée de scènes de baston, puis de la visite du train lui-même et de tous ses wagons... Ceci dit, il y a des installations qu'on aimerait bien retrouver dans les TGV de la SNCF, ça changerait un peu !

Et là, on y arrive : le héros - qui refuse de l'être - va-t-il aller jusqu'au bout (entendez : rejoindre la Locomotive) ? Et celui qui a fabriqué ce train, est-il vraiment méchant ? Ouh là, là... Suspens... L'humanité s'en sortira-t-elle ?

 

Bref, si ce film était resté un simple divertissement sans prétention, il serait très bien passé. Mais il veut transmettre un message plus large sur les réflexions de la vie, de l'Homme etc... et là, on reste bloqué dans le tunnel.

Donc, pourquoi pas le voir sur grand écran, mais ça se visionne tout aussi bien en DivX !

2 étoiles

 

 

 

 

 

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